Le nombre de jeux vidéo existants est relativement énorme. Tous ces jeux sont classés par genres : action/aventure, jeu de rôle, jeu de sport…Lorsqu’un titre utilise des éléments pour faire peur aux joueurs, la catégorie dans laquelle sont classés ces jeux se nomme Survival Horror. Mais que veut vraiment dire le terme Survival Horror ? Quelles sont ses origines ? Quels sont les jeux les plus emblématiques ? Explications.
Qu’est-ce que le genre Survival Horror ?
Un survival horror est un jeu d’action/aventure possédant quelques éléments d’horreur puisés dans les plus grandes fictions d’horreur. Dans ce type de jeu, les combats sont présents mais le principe-même repose sur les héros qui, dans certains cas, sont vulnérables et pas ou peu armés. Dans les survival horror, les joueurs rencontrent des créatures étranges, visitent des endroits lugubres et doivent résoudre de nombreuses énigmes pour pouvoir progresser dans l’histoire. Un survival horror se base sur la peur, la crainte, le but étant de créer une ambiance glauque et pesante pour mettre mal à l’aise le joueur. À la différence d’un jeu d’action/aventure, le joueur avance petit à petit dans un survival horror, tout et n’importe quoi peut surgir de derrière un mur ou une porte (fantôme, monstre…). Le joueur, lorsqu’il se met dans de bonnes conditions (lumière éteinte, casque sur les oreilles…) est littéralement terrifié à l’idée de progresser dans tel ou tel couloir.
La recette magique d’un bon survival horror est composée de différents ingrédients : un zeste de créatures surnaturelles, un soupçon d’énigmes, un brin de longs couloirs sinueux, quelques gouttes de musique aux sonorités faisant froid dans le dos et un poil de bruits étranges (grincements de portes, rires d’enfants diaboliques…).
De nombreuses licences de jeux vidéo ont utilisées ce genre qui a commencé à faire ses premiers pas dans les années 1980 et l’engouement des fans pour les survival horror n’est pas prêt de s’estomper.
Les éléments clés du Survival Horror
Le Survival Horror se distingue par plusieurs éléments clés qui créent une expérience unique pour le joueur. Premièrement, l’atmosphère : des décors sombres, des effets sonores angoissants, et une narration qui tisse une tension constante sont essentiels. Ensuite, la gestion des ressources est cruciale, avec souvent une limitation des munitions et des soins, forçant le joueur à faire des choix stratégiques. Les énigmes et les obstacles, souvent complexes, requièrent réflexion et observation. Enfin, l’interaction avec des ennemis terrifiants, qu’ils soient surnaturels ou non, est un élément central, offrant à la fois des défis et des moments de pure terreur.
Les débuts du survival horror
C’est dans les années 80 que les tout premiers jeux d’horreurs ont fait leur apparition. Clairement inspirés des œuvres de H. P. Lovecraft ou encore du cinéma d’horreur japonais, ces titres se voulaient lugubres, effrayants et misaient sur le côté psychologique de la peur. Un des premiers survival horror des années 80 se nomme Haunted House et était sorti sur Atari 2600 mais la véritable licence ayant donné naissance au genre survival horror est Alone in the Dark, titre sorti en 1992 et dont tout le monde connaît le nom encore aujourd’hui. La raison ? C’est très simple, ce titre est considéré par beaucoup comme le papa des survival horror.
L’évolution du genre et son influence culturelle
Depuis ses débuts, le genre Survival Horror a évolué, influençant non seulement l’industrie du jeu vidéo mais aussi la culture populaire. Les années 90 et 2000 ont vu une fusion de l’horreur classique avec des éléments de gameplay innovants. Cette période a également été marquée par l’émergence de titres mémorables qui ont laissé une empreinte durable, non seulement dans le monde du jeu vidéo mais aussi dans le cinéma et la littérature. Des jeux comme « Silent Hill » ont été adaptés en films, tandis que l’esthétique et les thèmes des jeux Survival Horror ont influencé de nombreux créateurs dans divers médias.
Les survival horror mis sur un piédestal
À partir de 1996, le genre survival horror s’est considérablement démocratisé. Avec des franchises telles que Resident Evil ou encore Silent Hill, les survival horror étaient aimés de tous. Ces licences ont tellement marché, qu’aujourd’hui encore des jeux sortent (Resident Evil 6, Resident Evil Revelations, Silent Hill Homecoming…). À cette époque, d’autres titres étaient sortis mais malgré leur succès, ils se sont arrêtés (Project Zero, Forbidden Siren, Shadow of Memories…).
De nos jours, le genre survival horror est toujours bien présent mais se tourne un peu plus vers l’action comme avec les derniers épisodes de Resident Evil (4, 5 et 6), toutefois, les bases des jeux d’horreur d’antan sont toujours là, ancrées même si aujourd’hui, des jeux comme The last of us donne la part belle au coté émotionnel des personnages du jeu. Les survival horror sont un genre qui ne se démode pas, en constante évolution mais créant toujours autant de panique chez les joueurs. Qu’ils soient orientés action ou misant sur le côté psychologique, les survival horror ont toujours le même but : instaurer la peur. Et le pari est plutôt réussi.
Le Survival Horror à l’ère moderne
À l’ère moderne, le genre Survival Horror continue de se réinventer tout en restant fidèle à ses racines. Les avancées technologiques, comme la réalité virtuelle, ont apporté une nouvelle dimension d’immersion et de peur. Des titres récents comme « Outlast » et « Amnesia » ont renoué avec le côté psychologique et l’horreur pure, tandis que d’autres, comme « The Evil Within », ont mélangé action et horreur. Ces jeux continuent d’explorer de nouvelles façons de susciter la peur, tout en offrant des histoires captivantes et des personnages profondément développés.